

Découvertes, progrès et médecine
Science en Europe au siécle des Lumières:
L'essort des sociétés savantes


Le XVIIIème siècle, appelé aussi le siècle des Lumières, est l’époque des grandes découvertes, des colonisations, de l’esclavage et de l’économie.C'est un siècle où la science est mise en avant par les attitudes scientifiques dans la société et à la libération de la recherche et de la réflexion. Cette période est donc riche en nombreux événements et innovations dans tous les domaines.
Les voyages, le développement économique de la presse, de l’édition, et les progrès de la science, contribuent à l’implantation des nouveaux mœurs, permettant ainsi de minimiser les superstitions de la société.
Au XVIIIe siècle, la France a la chance d'avoir de grands scientifiques tel que Lavoisier en chimie, Lagrange, Monge et Legendre en mathématiques, ou encore la famille Jussieu en botanique. Pour eux, l'avancée de la science garantit la marche vers le bonheur.
Dès lors, l'esprit humain se délivre des contraintes théologiques et formelles pour s'intéresser à la nature, dans une nouvelle démarche de recherche des connaissances, caractéristique de l'esprit même des Lumières.
Isaac Newton formule en 1687 la loi de la gravitation universelle qui unit en un même principe les observations terrestres et les observations astronomiques. Cette découverte est révolutionnaire car l'idée de l'action de forces à distance paraissait inconcevable au XVIIe siècle. Il formule aussi le principe d'inertie. C'est grâce à lui que les grands astronomes du XVIIIe siècle s'attacheront à démontrer la validité de sa théorie, notamment l'anglais Halley, qui étudie la trajectoire et le retour périodique de certaines comètes, ainsi que les physiciens français Bouguer, Maupertuis et Clairaut qui démontrent l'aplatissement de la Terre aux pôles.
<<Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.>>
-A. Lavoisier-
Au XVIIe siècle, les scientifiques commencent à s'intéresser à l'électricité statique que l'on apprend à produire et maîtriser. Monsieur Du Fay découvre en 1733 les charges positives et négatives et observe les interactions entre ces charges. Benjamin Franklin , quand à lui, montre en 1752 l'existence de l'électricité atmosphérique en captant celle-ci avec un cerf-volant et le français Coulomb énonce les premières lois physiques sur l'électricité. Une immense avancée à eu lieu en 1800 avec la première pile électrique qui est créé par l'italien Volta.

Pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle, d'importantes découvertes techniques annoncent la révolution industrielle et un bouleversement des conditions d'existence. Ces découvertes précèdent les recherches scientifiques menées dans la thermodynamique et la chimie. La machine à vapeur, inventée par Newcomen et mise au point par Watt, tient une place de choix. En France, ses applications dans l'industrie sont encore rares, à l'exception de quelques «pompes à feu» chargées de l'épuisement de l'eau dans les mines.
Deux exemples de progrès lors du siécle des Lumières:
Edwar Jenner est un medecin de campagne qui est connu comme le premier médecin pour avoir introduit et étudié le vaccin contre la variole.
Il teste son vaccin le 14 mai 1796 sur un jeune garçon âgé de 8 ans pour le protéger contre la variole.
Il utilise pour cela du pus provenant d'une maladie apparentée mais bénigne, la vaccine des vaches.
Édward Jenner, à 47 ans, va donner à la vaccination une caution scientifique et la généraliser à l'ensemble de la population. La vaccination fut acceptée et, en 1840, le gouvernement britannique interdit la variolisation et encouragea la vaccination gratuite.




Lavoisier est un spécialiste de l'analyse chimique, qui travaille sur l'eau en 1770 et découvre ainsi que l'eau est un composé d'hydrogène et de dioxygène.
Mais le plus gros travaille de Lavoisier est celui de l'analyse de l'air auquel il se penchera durant 20 ans.
Il détermine la composition exacte de l'air en 1777 et arrive à dire que la combustion est due à l'oxygène.
Il a également énoncé la première version de la loi de conservation de la matière démis la théorie phlogistique, baptisé l'oxygène et participé à la réforme de la nomenclature chimique.
En 1789 Lavoisier édite le Traité élémentaire de chimie qui connaît un grand succès. Il y décrit entre autres la fermentation alcoolique et donne le nom d’alkool, mot d’origine arabe, à la liqueur résultant de cette fermentation.
Ces expériences marquent les débuts de la chimie organique. Il est souvent fait référence à Antoine Laurent de Lavoisier en tant que père de la chimie moderne.